Avec Gérard Filoche, inspecteur du travail, syndicaliste, auteur du livre "Une vraie retraite à 60 ans : c’est possible"
Nous sommes présentEs aujourd’hui, en écho à la marche mondiale des
femmes 2010 qui va faire étape à Paris le 12 juin, pour affirmer les droits de
toutes les femmes ici et partout dans le monde.
En tant que collectif pour la défense du droit à l’avortement nous tenons
plus particulièrement à réaffirmer le droit des femmes à disposer de leur corps,
à vivre leurs sexualités comme elles l’entendent et à être libres de choisir de
poursuivre ou d’interrompre leur grossesse.
Lundi 31 mai : la « flottille » de la liberté » victime d’un acte de guerre
Halte à l’impunité d’Israël !
L’assaut donné le 31 mai à l’aube par l’armée israélienne contre la flottille de bateaux transportant une aide humanitaire à Gaza, dont la population – un million et demi d’habitants- est littéralement coupée du monde, affamée, assoiffée, sans ressources ni aucune aide à la reconstruction de son territoire transformé en prison à ciel ouvert. On dénombre 9 morts. Et plus de 700 passagers ont été emprisonnés en Israël, libérés seulement après une intense pression internationale. Il s’agit d’un véritable acte de piraterie, perpétré dans les eaux internationales, d’un véritable crime de guerre.
Le gouvernement Netanyahou a commis l’irréparable : ses commandos ont donné l’assaut contre la flotille de la liberté, faisant plusieurs morts. Cet acte de guerre est une véritable provocation contre la communauté internationale : il s’est déroulé dans les eaux internationales et visait des bateaux civils transportant plusieurs centaines de personnes, dont des députés européens et français, venus tenter de briser pacifiquement un blocus dont les Nations unies exigent la levée. Jamais les dirigeants israéliens n’auraient déployé cette violence s’ils n’avaient bénéficié, depuis des mois, de la complaisance de nombreux responsables occidentaux, à commencer par Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner.
Il ne sert à rien de céder aux marchés financiers !
Après quelques mois d’accalmie, la tempête financière revient en force, cette fois-ci en Europe. Les spéculateurs s’en sont d’abord pris à la Grèce en mettant en doute la capacité de ce pays de faire face à ses échéances de remboursement. La réponse du gouvernement « socialiste » de Papandreou a chaque fois été la même : tenter de rassurer les marchés par des plans d’austérité.
L’avertissement de décembre 2008
En décembre 2008, la Grèce avait déjà connu une série d’émeutes déclenchées par la jeunesse qui n’a plus d’avenir. Il faut savoir qu’en 2006, on comptait déjà 26% de chômeurs parmi les jeunes. En décembre 2008, le gouvernement de droite de Kostas Karamanlis n’a rien voulu entendre de ce mouvement et l’a réprimé.
Oui, ce qui vient de se passer à Villeneuve est particulièrement choquant !
Spéculer sans entraves, profiter sans temps morts, telle est la loi des "marchés". Accompagner les exigences des "marchés", tel est le sens des mesures d’austérité prises par les gouvernements européens. Riposter et proposer, telle est l’urgence pour les gauches de transformation sociale et écologique. Réussir la mobilisation du jeudi 27 mai contre la mise en lambeaux du système de retraites par répartition est indispensable. Les Alternatifs en seront.
Les banques ont spéculé sur la dette grecque. L’Union Européenne a autorisé cette spéculation… Et aujourd’hui, les différents gouvernements qui la composent veulent faire payer le peuple grec.
110 milliards sont prêtés au gouvernement grec à des taux exorbitants. (C’est ainsi que notre ministre Lagarde a pu annoncer que l’Etat français allait "gagner" 150 millions d’euros sur le dos du peuple grec !)
Aujourd’hui, à Grenoble, des dizaines de demandeurs d’asile : des femmes, des enfants, des hommes, sont livrés à eux-mêmes et contraints à dormir dehors.
Ils et elles sont venus demander la protection de l’Etat français. L’accueil qui leur est réservé est indigne.
Médecins du Monde et l’association Accueil Demandeurs d’Asile (ADA) réclament des conditions d’accueil dignes pour tous les demandeurs d’asile et appellent à installer un camp de réfugiés dans le parc de l’Alliance, (derrière la bibliothèque croisement rue de Stalingrad et des Alliés)à Grenoble : jeudi 29 avril à 18h.