Suite au coup d’État perpétré au Honduras l’an dernier et de la mobilisation contre celui-ci, j’ai séjourné deux semaines à Tegucigalpa, capitale de ce pays, vingt-et-un ans après mon premier voyage dans ce pays d’Amérique Centrale, et ce afin d’apprécier l’atmosphère sociopolitique.
Durant ce dernier mois, les crèches ont connu deux journées nationales de grève. Pour comprendre l’enjeu de ce mouvement, « Gauche Alternative » a interrogé plusieurs puéricultrices grévistes d’Echirolles.
Tout d’abord il faut saluer le succès de cette soirée qui a attiré une vingtaine de personnes (malgré la publicité tardive) pour débattre et s’informer sur ce sujet d’actualité. Nous étions exactement 23 personnes et la salle prévue ne pouvait en contenir guère plus.
Les banques ont spéculé sur la dette grecque. L’Union Européenne a autorisé cette spéculation… Et aujourd’hui, les différents gouvernements qui la composent veulent faire payer le peuple grec.
110 milliards sont prêtés au gouvernement grec à des taux exorbitants. (C’est ainsi que notre ministre Lagarde a pu annoncer que l’Etat français allait "gagner" 150 millions d’euros sur le dos du peuple grec !)
Aujourd’hui, à Grenoble, des dizaines de demandeurs d’asile : des femmes, des enfants, des hommes, sont livrés à eux-mêmes et contraints à dormir dehors.
Ils et elles sont venus demander la protection de l’Etat français. L’accueil qui leur est réservé est indigne.
Médecins du Monde et l’association Accueil Demandeurs d’Asile (ADA) réclament des conditions d’accueil dignes pour tous les demandeurs d’asile et appellent à installer un camp de réfugiés dans le parc de l’Alliance, (derrière la bibliothèque croisement rue de Stalingrad et des Alliés)à Grenoble : jeudi 29 avril à 18h.